🌱💻 Un prompt, un impact ? On entend souvent que “parler à une IA, c’est tuer un arbre”. Alors, info, intox ou greenwashing 2.0 ? Spoiler : c’est plus compliqué que ça.

🌍 L’IA est-elle vraiment énergivore ? Une vérité… nuancée.

Oui, l’intelligence artificielle consomme de l’énergie. Et l’IA générative, comme ChatGPT ou MidJourney, en consomme encore plus que les algorithmes classiques. Pourquoi ? Parce qu’elle utilise des modèles géants (appelés LLM) qu’il faut non seulement entraîner, mais aussi faire tourner à chaque requête.

⚡ Les chiffres qui font réfléchir :

• Entraîner GPT-3 a nécessité environ 1 287 MWh, soit la consommation annuelle d’environ 120 foyers français.
• Chaque requête sur ChatGPT consommerait en moyenne 3 à 10 fois plus d’énergie qu’une recherche Google.
• En 2023, une étude de SemiAnalysis estime que l’IA générative pourrait utiliser 85 TWh d’ici 2027, soit presque la consommation électrique de la Suède.

Mais avant de crier “Skynet pollue plus que Total”, il faut remettre ça dans le contexte…

🔍 Et Google dans tout ça ? Chercher pollue aussi.

On l’oublie, mais une recherche Google consomme aussi de l’énergie :

• Environ 0,3 Wh par requête, ce qui paraît peu.
• Mais multiplié par 8 milliards de requêtes par jour, on arrive à 2 400 MWh par jour, soit une centrale nucléaire miniature.

Petit comparatif (ordre de grandeur) :

Alors, n’accusons pas l’IA sans regarder notre historique YouTube… 😉

👀 IA, écologie… et la même panique qu’au début d’internet ?

Rappelons-nous les années 2000 :

• « Internet va détruire les librairies ! »
• « Google va tuer les cerveaux ! »
• « Les serveurs vont faire fondre la banquise ! »

Finalement, Internet a aussi permis :

• Moins de déplacements physiques
• Télétravail généralisé
• Développement de l’économie circulaire (Vinted, Leboncoin, etc.)
• Accès démocratisé à l’éducation, la santé, la culture…

Et l’IA suit un peu le même chemin. Oui, elle consomme. Mais elle peut aussi optimiser la consommation énergétique, réduire les déchets industriels, prévoir des catastrophes naturelles ou réduire notre empreinte carbone via l’analyse prédictive.

🤖 Peut-on “utiliser l’IA de façon écolo” ?

Oui, voici quelques bonnes pratiques :

• Privilégier des prompts précis (moins de requêtes = moins de conso)
• Fermer les onglets inutiles (classique mais efficace)
• Utiliser l’IA pour automatiser les tâches énergivores (par exemple : moins de mails, moins de réunions)
• Choisir des outils IA hébergés sur des serveurs alimentés par des énergies renouvelables (comme Hugging Face, DeepL Green Compute, etc.)

📚 Pour aller plus loin : ressources sérieuses et actuelles

Étude de l’université de Massachusetts Amherst sur le coût carbone des modèles IA

Rapport de l’IEA (Agence internationale de l’énergie) sur l’IA et les data centers

Rapport de SemiAnalysis sur les prévisions de consommation des LLMs (2023)

Livre : L’IA durable de Laurence Devillers (CNRS éditions)

Article : Le Monde – L’empreinte carbone des intelligences artificielles

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• L’intelligence artificielle générative
• Le prompt engineering
• Les usages responsables de l’IA en entreprise

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❓ FAQ – IA et écologie : les vraies questions que tout le monde se pose